FACE À L’HEROÏNE DES VALEURS AFRICAINES ET MAÂTIQUES DE LA LIBERTE ET DE L’INDEPENDANCE, LA FRANCE PANIQUE, INTERDISANT À L’INTERESSÉE L’ACCES AU TERRITOIRE FRANÇAIS. NATHALIE YAMB EST AINSI SACRÉE POUR L’ENSEMBLE DE SON ŒUVRE PAR UNE INTERDICTION DE SEJOUR EN TERRITOIRE FRANÇAIS !
RFI – Radio France internationale diffusa l’information en début de semaine dernière et selon laquelle, citons : « L’activiste panafricaine Nathalie YAMB est interdite d’entrée et de séjour en France ». Il lui est reproché dans le cadre d’un arrêté des autorités politiques françaises, citation : « d’encourager le recours à la violence à l’encontre des symboles de la présence française en Afrique ».
Prenant connaissance de l’information qui consacre une privation de liberté, on a qu’une envie : s’interroger. C’est le 1er réflexe naturel. Où sont-elles passées, ces nombreuses personnalités africaines et du monde qui ont défilé pour marquer leur désaccord, à la suite de l’attentat contre Charlie Hebdo, perpétré honteusement, à souligner de deux traits, en France le 7 janvier 2015 ? Elles y étaient venues marcher, pleurer pour certains, en vue de défendre la liberté d’expression et la liberté d’opinion si sauvagement attaquées. Et pourquoi donc ces voix si nombreuses alors se sont-elles subitement tues pour en devenir muettes, inaudibles face au mépris de cette même liberté d’opinion ? Là est la question qui nous occupe. Factuelle, documentée, prouvée par des faits vérifiables, les chroniques de Nathalie YAMB (devenue célèbre à la suite de son discours de Sotchi) sont d’une efficacité chirurgicale. Elle sait faire preuve de précision dans la simplicité, de dérision dans la douceur, de rigueur en matière scientifique pour évoquer les tares et lacunes de l’occident impérialiste et de ce qu’elle nomme ses laquets, s’agissant des activités hautement criminelles de nature économique, culturelle, qu’elle mène à travers le système de prédation dénommé Françafrique, mis au point par le Général de Gaulle avec son homme de main Jacques Foccard, à la suite des indépendances (actionnaires majoritaires des multinationales, industriels, capitalistes, philanthropes, etc.) Ce système dénie de facto aux africains les réels attributs de souveraineté. Et Il suffit de se référer à la monnaie française du CFA encore en vigueur dans quatorze pays africains pour s’en convaincre. Rien ne lui échappe : la spiritualité, la langue, l’économie, la culture, la sociologie, les stratégies et surtout la géopolitique. Nathalie YAMB avec la parole exprime l’opinion de millions d’africains noirs méprisés et humiliés par un système artificiel de domination. Les sans voix de l’injuste exploitation honteuse qui conduit un système qui a mis à genou tout un continent riche, qu’il considère, comme sa chasse gardée, la pillant depuis des siècles, à devoir en plus de toutes les attaques du monde, à encore lui payer en plein XXIe s l’impôt colonial, contredisant ses propres valeurs. Esclavage et colonisation étant reconnus crime contre l’humanité (crimes de sang, mains et jambes coupées, déshumanisation de l’homme, culture anéantie etc.) En réalité l’occident appauvrit l’Afrique et veut empêcher qu’on en parle !
L’occident face à sa dette : la liberté d’opinion en question a valeur de principe, de rang constitutionnel en France !
Des gouvernants africains corrompus comme « leurs maîtres » de l’occident impérialiste savent toutefois y faire. Pour se mettre au-dessus des constitutions, ils savent les tripatouiller.
Or, la démocratie promeut de fonder les actions de l’Etat sur le principe de la légalité. Cette démocratie est verrouillée car elle appartient exclusivement à une caste. En Afrique, elle est un échec. Rien qu’avec la problématique des 3èmes mandats anticonstitutionnels devenue la mode et qui valent des coups d’état militaires, la France tient une posture à géométrie variable en raison du système de la Françafrique, qui en soi, fait preuve d’un deux poids deux mesures insoutenables depuis la traite négrière jusqu’aux pseudos indépendances des années soixante. La doctrine occidentale et française a été de considérer l’Afrique comme un réservoir de matières premières gratuites pour son économie. En l’occurrence, dans le cas français qui nous occupe, et de sa privation de liberté pour Madame YAMB, il ne s’agit nullement de 3ème mandat ! C’est bien pire. Le bouchon est encore poussé beaucoup plus loin. La Constitution Française actuellement en vigueur promeut les principes de liberté au même titre que la CEDH – entendre, Convention européenne des droits de l’homme. Or, la liberté d’opinion est l’un des axes aussi importants chez les occidentaux que chez les africains, comme savent le remonter chronologiquement les 42 principes de la Maât africaine (à découvrir si ce n’est déjà fait dans un de nos articles du blog) qui précèdent l’ensemble des textes écrits cités. C’est aussi le cas de la Charte du Manden, située à 1236 déjà, de notre ère. Lorsqu’on refuse d’entendre les africains épris de liberté, qui veulent vivre normalement comme les autres humains sur terre, la déclaration dite universelle des droits de l’homme en vient finalement à s’apparenter (vu ce qui précède), à n’avoir plus rien d’une portée universelle. Elle en devient plutôt une déclaration universelle des droits de l’homme blanc ! La France ainsi fait l’exact opposé de ce que promeuvent ces textes, ces principes, c’est-à-dire ceux d’un pays représentant la patrie des droits de l’homme, grande défenseur des libertés, promotrice de l’égalité de tous, mais qui de facto incarnation du racisme anti-noir et capable d’interdire l’expression plurielle et indépendante des peuples noirs procédant par accords secrets avec des dirigeants pour soumettre les peuples à l’esclavage et commanditant des assassinats ciblés de leaders africains. Vocation liberticide. Caucasiens et mélanodermes : il nous revient donc d’interpeller nos gouvernants sur le sens précis attribué aux droits fondamentaux; à la liberté d’opinion, à la liberté d’expression, à la liberté tout court et aux domaines respectifs d’application qui en ressortent. Nathalie YAMB agit exclusivement par la parole et par le verbe, conscientisant son peuple contre les abominations visibles. Sachant faire remarquablement preuve d’intelligence; soutenue par un sens inné de l’analyse géopolitique; convaincante. Elle veut rendre sa fierté à l’Afrique. Cette action-là est noble pour tous ! Elle ne mérite aucune interdiction dans une France des libertés. Ce sont ces lumières qui doivent inonder les ténèbres pour des millions d’africains noirs qui ne sont nullement, en réalité pauvres, mais que le système de la Françafrique appauvrit. Et, c’est cela que la France et ses hommes politiques, inféodés aux multinationales et aux intérêts financiers, retro commissions doivent entendre. Ce qui dérange en réalité, c’est que la YAMB met à nu les méthodes d’un système mafieux, multiséculaire de prédation, qui, déshumanise l’homme noir. Et, ce faisant, certains (Mr. Zemour et Mme Lepen et une certaine presse soumise) en viennent hypocritement à plaindre l’immigration qui en est la conséquence visible en omettant délibérément les causes. Mesdames, Messieurs, l’heure a sonné de payer l’addition ! Il faut en prendre conscience avec la question suivante. Les éléments présentés par Mme YAMB sont-ils factuels Oui. Sont-ils vérifiables. Oui. Ont-ils existé ou continuent-ils de l’être. Oui. C’est le combat de Mme YAMB orienté avenir. Et avant elle, ce fut celui des grandes figures du panafricanisme et des philosophes du siècle des lumières africaines : Nathalie Yamb, Mbog Bassong, Théophile Obenga, Yamb Ntimba, Amina Fofana, Jean Paul Mbeleck, Wole Shoyinka, Banda Kani, Franklin Nyamsi Wa Kamerun, etc.