GENOCIDE CULTUEL ET CULTURL : LE DESTIN DE L’AFRIQUE NOIRE & DE SON PEUPLE SE JOUE MAINTENANT.

En nous éloignant de nos ancêtres, les aînés noirs africains de l’humanité, on nous a finalement tous, éloignés de nous-mêmes, et de toute notre humanité ! Qui que nous soyons. Hommes et femmes mélanodermes, caucasiens ou autres : ce sont nos racines profondes, les racines de l’humanité entière qui ont été ainsi oubliées. Dans le domaine de la spiritualité, des sciences, des arts, en matière éducative, culturelle, cultuelle, médicale, etc. nous devons reconquérir la vérité, ce qui nous aidera sans aucun doute à devenir nous-même. Poser un nouveau regard sur le passé de l’humanité si indispensable au présent et à l’avenir notamment, à la renaissance africaine qui s’amorce actuellement dans la diaspora et en Afrique (en contrepoids du génocide en tout genre diligenté par l’occident et l’orient arabo musulman à l’encontre du continent noir). La vérité est indispensable pour nous tous car ces faits ont été reconnus comme crime contre l’humanité. On aurait pu en rester là. Mais les opinions publiques en majorité ne sont pas informées justement et la vérité doit être connue pour mettre à jour l’ensemble du système qui y a conduit. C’est en cela que le mouvement de retour de certaines œuvres artistiques, pillées par l’occident et qui est en cours actuellement pourrait-être considéré comme un pas timide dans la bonne direction. Il a été précédé d’un retour de certaines dépouilles ou de ce qu’il en reste se traduisant concrètement ci-après de façon significative.

1. CONSTATATIONS

1. 2002 : La sud-africaine Saartjie BAARTMAN née en 1789 est rendue par la France aux Sud-africains. En raison de son corps exubérant et de ses fesses particulièrement rebondies, cette femme avait été déportée en occident par la ruse pour, prétendait-on, aller faire du théâtre (Artiste). En réalité, elle est devenue sous la contrainte, bête de foire et prostituée à Londres puis à Paris. Après sa mort, elle a été disséquée et empaillée ! Exposée au musée de l’Homme à Paris jusqu’en 1974, elle a été oubliée dans une réserve, stockage. Ses restes ont été restitués après l’avènement du Président Nelson Mandela qui est intervenu de manière à ce qu’elle puisse recevoir une sépulture dans la dignité.

2. 2009 : C’est un autre africain cette fois-ci Roi Ghanéen dénommé Badu BONSU II. Il a été pendu puis décapité en 1838 par des hollandais. Sa tête transférée au Pays Bas, longtemps conservée dans du formol, fut également restituée aux Ghanéens en 2009. Des funérailles dignes d’un roi africain avec les honneurs dus à son rang, lui ont été alors octroyées.

3. 2022 : Cette fois-ci c’est une dent présentée comme étant celle de Patrice Emery LUMUMBA, 1^er des Premiers Ministres du Zaïre indépendant. Cette fois-ci c’est la Belgique qui a rendu à la République démocratique du Congo une dent. Patrice Lumumba a voulu que le Zaïre devienne le moteur et le levier du redécollage du continent africain dans sa globalité. Mal lui en a pris, Lui aussi sauvagement assassiné, fut restitué, du moins ce qu’il pouvait en est resté : une dent ! Le peuple Congolais (anciennement Zaïre) dans sa globalité a pu offrir à son 1^er – Premier ministre, des funérailles plus de soixante et un an après sa mort.

4. 2022 : Une partie du patrimoine africain pillée lors des expéditions coloniales, composée des trésors royaux, d’objets de cultes, et d’œuvres d’art commence à être restituée. La France pour le Bénin, 26 œuvres restituées sur plus de 3000 pillées qui enrichissent les musées des pilleurs étant donné les prix à payer pour les visiter, ce sont des milliards engrangés. En outre, l’Angleterre pour le Nigéria restitue 72 œuvres, là aussi sur des milliers d’œuvres pillées.

2. L’IMPULSION DE LA REPRISE DE L’INITIATIVE HISTORIQUE

Sous l’impulsion de la reprise de l’initiative historique, la renaissance amorce ainsi ses premiers pas dans la suite des retours. Tout le monde a besoin de la vérité, que cela soit d’un côté (occident) ou de l’autre (Afrique noire). La quête d’identité appelle la vérité. Elle s’est encore poursuivie au Canada dernièrement avec le Pape François. Chef de l’Eglise catholique romaine, il demande Pardon à trois reprises aux autochtones dans l’ouest du Canada en raison du crime de génocide culturel subi par les autochtones canadiens. La vidéo du Pardon tourne en boucle sur la chaîne YouTube. On y voit le Pape François. Il lit un document demandant pardon aux autochtones canadiens du crime commis par des représentants – (zélés)¹ – de l’Église catholique romaine. « Je demande pardon (dit-il) pour la manière dont malheureusement de nombreux chrétiens ont adopté la mentalité colonisatrice des puissances qui ont opprimées les peuples autochtones, je suis affligé. Je demande pardon en particulier, pour la manière dont de nombreux membres de l’Église et des communautés religieuses ont coopéré même à travers l’indifférence, à ces projets de destruction culturelle et d’assimilation forcée des gouvernements de l’époque qui ont abouti au système des écoles résidentielles. ».

ENSEIGNEMENTS À TIRER :

Quels enseignements doit-on tirer de ces faits et quelle grille de lecture doit-on appliquer en lien avec le passé de l’humanité ?

• Que le pape commande à ses ouailles de stopper la diabolisation des traditions en Afrique noire car le génocide culturel se traduit par ce manque de respect à l’égard de nos traditions

• Pour les noirs africains descendants d’un peuple dont les ancêtres ont été sacrifiés, il faut retrouver la Paix. Cette paix est subordonnée à une reconnaissance universelle. Il n’y a pas que les occidentaux qui ont besoin d’accéder à cette reconnaissance. Au sein du peuple d’Afrique noire le besoin de cette reconnaissance est fondamental. Le jour où tout africain prendra conscience du lourd passé de ses ancêtres, des blessures vécues et héritées, des souffrances imposées, des plaies béantes qui en découlent encore, un nouveau regard sur la vie pourra se présenter à tous. C’est à cette condition et à cette condition seulement que l’on verra la beauté et le pragmatisme des valeurs fondamentales africaines. Elles se traduiront ainsi en termes de priorité des priorités chez les gouvernants aujourd’hui en perdition par pure ignorance. Et les peuples africains les porteront si fortement qu’ils pourront sortir sans aucun service de sécurité puisqu’ils seront adoubés par leur peuple. Voilà qui explique pourquoi un retour à la source historique et culturelle est indispensable.

• Du côté occidental ce travail aura l’avantage de dévoiler le vrai visage de l’Afrique. Cela contribuera sans aucun doute à mettre un terme à cette image construite dans l’opinion publique occidentale (voire chez certains africains) que les africains sont un peuple pauvre, inculte, nécessiteux d’aides à tous les niveaux. Cette démarche aura l’avantage de permettre enfin un dialogue d’égal à égal. Et c’est à faire depuis la maternelle jusqu’au niveau du Baccalauréat.
• Le pardon présenté par les papes François, et avant lui Jean Paul II au Sénégal, ne saurait toutefois écarter une dimension essentielle : la dimension juridique des responsabilités et surtout des réparations des crimes perpétrés conjointement par les religions dites révélées avec l’occident à l’encontre du peuple noir.

3. RETABLIR CERTAINES VERITES ET MONTRER LE FOND CULTUREL

Rétablir certaines vérités et montrer le fond culturel africain pour que le peuple africain puisse durablement regagner l’estime de soi utile à son élévation et à sa prospérité c’est tout un programme culturel à moyen et à long terme que le CCI s’emploie de façon déterminée à mettre en œuvre. A cet effet, nous invitons nos lecteurs et concitoyens africains de la diaspora et du continent à prendre date qu’en 2023, un cycle de trois conférences sur les rituels de naissance selon les codes de vie africains des aînés de l’humanité qui l’ont pensé sera organisé par le CCI.

On découvrira à cette occasion que le prénom dans la suite des rituels de naissance, est essentiellement fait de vibrations avec le cosmos et est capital par exemple du fait qu’il est prononcé plusieurs milliers de fois par jour et qu’il est de facto important pour une connexion avec les ancêtres pour une vie harmonieuse.

C’est aussi la mission que s’assigne le CCI à travers cette deuxième conférence destinée à mieux saisir et comprendre les rituels de mariage suivant les traditions mises au point par les aînés de l’humanité. A travers ce thème on comprendra la prépondérance de la place de la femme dans La KAMITA, clairement mise en relief du fait même que c’est elle, qui est la gardienne de la tradition (Cf. à ce propos nos publications sur la complémentarité entre les attributions de Aséta ou Aïssata aux côtés d’Ousiré établie 1500 ans avant notre ère par écrit, l’une des plus belles, si ce n’est la plus belle histoire d’amour qui a existé sur terre, vécue par eux, avant que le monde entier ne vienne s’en inspirer. A un moment clé où l’occident a tendance à imposer à la terre entière sa culture pour un « Mariage pour tous » au monde entier, il est important de réaliser ce que la culture africaine prévoit à ce sujet et qui explique l’absence de l’homosexualité dans Kamita aussi longtemps qu’elle a eu le contrôle de son parcours historique, culturel et spirituel.

Connaître ses fondamentaux et les diffuser précisément à toutes les générations.

Enfin, les rituels d’enterrement selon les aînés africains suivront dans une troisième conférence.

2023 : LE CCI ORGANISE UN CYCLE DE TROIS CONFÉRENCES POUR PRESENTER LES RITUELS AFRICAINS D’ORIGINE.

Nul besoin d’adorer dorénavant des ancêtres de substitution.

Conformément à la ligne tracée par les ancêtres et aînés de l’humanité, on doit s’assumer pleinement en apprenant à mieux connaître leurs enseignements encore jamais égalés :

• RITUELS DE BAPTEME SELON LES TRADITIONS NOIRES AFRICAINES ORIGINALES ET LA PORTEE VITALISANTE ET COSMIQUE DES PRENOMS AFRICAINS.

• RITUELS DE MARIAGE SELON LES TRADITIONS NOIRES AFRICAINES ORIGINALES

• RITUELS D’ENTERREMENT SELON LES TRADITIONS NOIRES AFRICAINES ORIGINALES.

1 C’est nous qui le relevons